LE SYNDROME DE LA MAMAN CAMP DE JOUR

L’été rime avec sorties, piscine, soleil et dans mon cas, le syndrome de la maman camp de jour.

On dirait que l’été, je vire folle et que je n’arrive pas à avoir une fin de semaine tranquille à la maison sans me dire que je ne profite pas du beau temps. Notre abonnement de saison au zoo de Granby est plus que rentable, on a déjà cinq visites à notre actif. Ça n’arrête pas, que ce soit passer une journée à La Ronde, montrer aux filles à faire du vélo, jouer dehors, aller se promener, faire le tour des festivals, voir les mosaïcultures à Gatineau, assister aux fêtes d’amis ou partir en camping. Vous savez, l’endroit parfait pour décrocher de la routine? Euh not, ha ha!

Je pensais très naïvement qu’au camping, je tomberais en mode Cuba. Un verre à la main à profiter de la vie. Je n’avais pas compris que la bouffe, il faut la faire. Que les enfants veulent passer leur vie au parc, mais qu’elles sont trop petites pour y aller seules. Que malgré tout, il faut faire le ménage et la vaisselle. Sans oublier que l’homme, lui, tombe vraiment en mode relax avec sa bière et son feu. Donc, en plus de me faire réveiller avec le premier chant des « zoizeaux », j’ai deux princesses à divertir pendant un minimum de deux heures avant de pouvoir les laisser sortir. La sieste dans la journée, on oublie ça! Elles ont trop de plaisir pour dormir et le soir… ouh la la la! L’heure du dodo ne ressemble à rien.

La plupart du temps, je ne vois jamais la couleur de mon verre devant le feu puisque je m’endors en même temps qu’elles. C’est du masochisme à l’état pur! La fin de semaine terminée, on ramasse tout, on nettoie, on vide le frigo et on rempli l’auto. On embarque les petites et oust! à la maison. Enfin, le calme de la routine plate.

Mais vous savez quoi? Malgré ça, j’en demande encore et encore parce que pendant ce temps-là, on passe du bon temps en famille et on se fait de beaux souvenirs. Même si on arrive à l’hiver cernés et fatigués, ce n’est pas grave, on hibernera jusqu’à la prochaine saison de la maman camp de jour.